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Gret outille ses stagiaires sur la notion de délits de presse

Gret outille ses stagiaires sur la notion de délits de presse 1

Gret outille ses stagiaires sur la notion de délits de presse

Depuis quelques semaines, le groupe de recherche et d’échanges technologiques (Gret) forme une trentaine de journalistes sur les techniques de collecte et de rédaction des articles.

Ce samedi 29 juillet à la maison des médias du Tchad, Me Békoutou Adolphe a échangé avec les stagiaires du Gret sur les délits de presse et les convocations téléphoniques.    

Dans le cadre de la deuxième session de formation lancée par Gret, les stagiaires ont échangé sur les délits de la presse. Pour Me  Békoutou Adolphe, parmi les délits de presse, la diffamation revient souvent devant les juridictions. Face aux lecteurs qui privilégient la voie contentieuse au détriment de la possibilité du droit de réponse,  il interpelle les responsables des médias à plus de vigilance face à l’ambigüité de l’article 51 relatif à la diffamation. «Le législateur tchadien n’a pas précisé les critères objectifs de la diffamation. La diffamation est définie comme toute imputation d’un fait précis qui est de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou d’un corps constitué», relève-t-il. Au vu de cette définition, Me  Békoutou Adolphe affirme que seule la victime est habilitée à qualifier l’article l’incriminé de diffamatoire.

En ce qui concerne les convocations téléphoniques des responsables des médias par la police judiciaire, Me  Békoutou Adolphe exhorte les responsables des médias à ne pas répondre à ces genres. « Aucun texte national ne reconnait une convocation à travers les téléphones. Cela relève d’un abus de l’arbitrage et d’un abus de pouvoir », précise-t-il.

Stanyslas Asnan