Politique

La participation des citoyens aux affaires publiques : ce que disent les textes internationaux ratifiés par le Tchad

La participation des citoyens aux affaires publiques : ce que disent les textes internationaux ratifiés par le Tchad 1

La participation à la vie publique par les titulaires de droits et les organisations qui les représentent est un principe fondamental des droits de l’homme. La participation améliore également l’efficacité des systèmes politiques, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre des politiques.

Le Tchad a ratifié plusieurs instruments internationaux qui garantissent les libertés de participation citoyenne à sa population. Conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme, ratifiée par le Tchad, « toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis », indique l’artiste 21 de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Cette même disposition de la Dudh, est contenue dans l’article 13 de la charte africaine des droits de l’homme. « Tous les citoyens ont le droit de participer librement à la direction des affaires publiques de leur pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis, ce, conformément aux règles édictées par la loi ».

Le Pacte international relatif aux droits de l’homme ne dit pas le contraire. « Tout citoyen a le droit et la possibilité, sans aucune des discriminations visées à l’article 2 et sans restrictions déraisonnables : de prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis… », stipule l’article 25 dudit pacte.

Par manque de sensibilisation, ces textes sont ignorés par les décideurs et les citoyens ne sentent pas concernés par les affaires publiques.

Nadjita Namlengar