Politique

Les acteurs judiciaires et prestataires s’approprient des techniques de prise en charge juridique et judiciaire des Vbg

Les acteurs judiciaires et prestataires s’approprient des techniques de prise en charge juridique et judiciaire des Vbg 1

Le Secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits humains, Madjitangué Trahogra, a officié ce 21 décembre 2022, l’atelier de renforcement des capacités des acteurs judiciaires et prestataires des centres intégré de service multisectoriel au centre événementiel et des loisirs de Koundoul.

Cette session de formation a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs judiciaires (Officiers de la police Judiciaire, Avocats et Magistrats du parquet) ainsi que les responsables des centres intégré sur la prise en charge judiciaire et la gestion de cas en vue de contribuer à la lutte contre l’impunité des Violences basés sur les genres et la protection des survivants et témoin.

Pour le représentant de Pnud au Tchad, Yacin Kouadio, cette formation est la première d’une série de formations spécifiques prévues par les différentes agences selon leur mandat. « Il sera question, dans le cadre spécifique de cet atelier, de renforcer vos capacités en matière d’innovation des codes pénal et de procédure pénale en matière de lutte contre les Vbg, les techniques d’enquête policière sur les cas de Vbg, la collaboration entre les acteurs judiciaires, les médecins légistes et les prestataires de Cism dans la gestion des cas ». Il a anticipé qu’à la sortie de cet atelier, l’application diligente des acquis de la formation, afin d’améliorer la qualité de l’offre de service juridique et judiciaire afin de soulager au mieux les survivant-e-s de Vbg.

Le coordonnateur général de la police judiciaire, Djikolmbaye Todjane, trouve que cet atelier permettra sans nul doute aux officiers de la police judiciaire de consolider ou d’améliorer leur formation initiale. « Saisissez cette opportunité qui vous est offerte afin d’en tirer toutes les techniques d’usage, tous les renseignements complémentaires nécessaires à votre carrière ».

Pour le Bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Djerandi Laguerre Djionro, les Vbg violent un certain nombre de droits fondamentaux de l’homme par les instruments nationaux et internationaux. Selon lui, cet atelier permettra aux bénéficiaires de revigorer les bonnes pratiques et les meilleurs dispositions à prendre pour une gestion individuelle des cas de Vbg et aussi la prise en charge juridique et judiciaire des survivant(e)s.

Le secrétaire général du ministère de la Justice et des droits humains, Madjitangué Trahogra, indique que, malgré les efforts du gouvernement pour lutter contre les Vbg, le pays fait toujours face à ce phénomène. « C’est la raison pour laquelle la prévention et la réponse aux Vbg devraient prendre une place de choix dans nos actions quotidiennes car il s’agit , à ne point en douter, d’une question fondamentale, vitale, humanitaire et développement ».

Nguelsou Balgamma