Economie

Les pays exportateurs de pétrole de l’Afrique subsaharienne au bas de l’échelle de la croissance économique

Les pays exportateurs de pétrole de l’Afrique subsaharienne au bas de l’échelle de la croissance économique 1

Les pays exportateurs de pétrole de l’Afrique subsaharienne au bas de l’échelle de la croissance économique

Le représentant du FMI au Tchad, Jean Claude Nachega a animé ce vendredi 08 juin 2017 à l’hôtel Hilton  une conférence de presse sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne.

Une présentation qui se fait semestriellement pour informer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation économique des pays d’Afrique subsaharienne, des perspectives de croissanceet d’inflation, des situations des finances publiques, des comptes extérieurs et de la dette.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, le département Afrique du FMI présente de façon semestrielle une présentation basée sur la publication, parue mai dernier. Pour, le ralentissement généralisé de la croissance en 2016 a éprouvé les pays exportateurs des matières premières qui peinent à se remettre des pertes de recettes et des difficultés de balance des paiements. Au cours de l’année 2010-2015, la croissance moyenne du PIB réel et la valeur médiane ont été de 5%. « Dans ces pays, les ajustements ont été différés et demeurent limités », précise Jean Claude Nachega.   « Les retombés de la chute du prix de pétrole sur les autres secteurs vont continuer  d’affaiblir leur économique si rien n’est fait pour y remédier », a-t-il ajouté. En revanche, dans les pays pauvres en ressources naturelles, la croissance, estimée 2,6% en 2017 est robuste grâce à une modeste reprise, mais elle tout de même faible pour remettre cette partie de l’Afrique sur la voie de l’amélioration des niveaux de vie. Pour le représentant de FMI, pour sortir l’Afrique subsaharienne de cette ornière l’espoir n’est pas perdu,  il ya trois volets prioritaires pour assurer une reprise plus vigoureuse et durable de la croissance. « Pour sortir de cette situation, il faut renforcer l’accent sur la stabilité macroéconomique,  mener des reformes structurelles en vue de rétablir un équilibre macroéconomique sur la stabilité, s’assurer que même s’il y ajustement qu’on s’assure qu’il ya surprotection social suffisante en améliorant la qualité de la défense et en la réorientant vers  secteurs sociaux et les couches vulnérables de la société», précise-t-il.

Stanyslas Asnan