Culture

Le Programme de renforcement des industries culturelles et créatives d’Afrique centrale est clos

Le Programme de renforcement des industries culturelles et créatives d’Afrique centrale est clos 1

Le ministre du patrimoine culturel et du tourisme, Abakar Rozzi Teguli, a procédé ce mercredi 23 novembre 2022 au musée national du Tchad, à la clôture du Programme de renforcement des industries culturelles et créatives d’Afrique centrale (Priccac). La cérémonie a été couplée avec le lancement du festival Ndjam vi.

Porté par trois organisations de la société civile culturelle de la sous-région Afrique centrale à savoir, le Recaf du Tchad, le Codec du Cameroun et Masseka théâtre de la République centrafricaine, le Priccac, qui a pour objectif de contribuer au développement du secteur des industries culturelles et créatives via le renforcement des capacités et le mentorat des jeunes entrepreneurs et promoteurs culturels du Tchad, du Cameroun et de la République centrafricaine à former au total une trentaine d’entrepreneurs et promoteurs culturels au renforcement de leurs techniques en matière de création d’entreprises et compétences managériales. « Durant les 14 mois de formation, ceux-ci ont pu bénéficier de l’expertise et du coaching des différents professionnels du monde culturel qui les ont aider pour la mise en place de trois réseaux nationaux et d’un réseau sous régional Afrique centrale dédié au développement et accompagnement de trois projets qui sont entre autre , la galerie d’art communautaire en Centrafrique , le projet de production d’une série de films d’animation et le programme de formation et de création en danse contemporaine au Tchad », informe le promoteur culturel du festival Ndjam vi Manassé Nguinambaye

Selon le ministre de le ministère du patrimoine culturel et du tourisme Abakar Rozzi Teguli, ce projet qui a vu le jour grâce à la contribution financière de l’Union européenne marque la fin du programme mais également le lancement de la 15eme édition du festival Ndjam vi. placée sous le thème « l’art au service de la cohésion sociale ». Pour lui, ce thème révélateur permettra d’utiliser l’art et la culture afin d’amener les tchadiens à la cohabitation pacifique et à la consolidation du vivre ensemble. « Nous allons fêter notre culture à travers les prestations d’un bon nombre d’artistes et groupes en compétition. Espérons que cette manifestation culturelle de grande envergure sera d’un grand appui dans le processus de paix et de la stabilité que notre pays recherche », souhaite-t-il.

Au menu de la 15ème édition du festival Ndjam vi qui a déjà débuté le 21 novembre avec des ateliers de formations en technique de présentation de spectacles, en marketing culturel et digital et sur la mobilité des artistes et de leur œuvre dans la sous-région Afrique centrale, il est prévu le 25 novembre, une visite artistique au centre culturel Koulsy Lamko, une visite pour assister les sinistrés des inondations du 9ème arrondissement et une compétition musicale pour les prix World music, hip-hop, jeune talent et musique d’inspiration orientale dans les jardins de l’institut français. De la musique tchadienne et d’Afrique centrale en tête d’affiche le 26 novembre marquera la fin du festival.

Kedaï Edith