Politique

Le Fao et l’Etat tchadien procèdent à l’examen critique des documents techniques liés à la grande muraille verte

Le Fao et l’Etat tchadien procèdent à l’examen critique des documents techniques liés à la grande muraille verte 1

Le directeur général du ministère de l’environnement, de la pêche et du développement durable Kimto Olivier Seid et le représentant de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) Serge Tissot ont ouvert ce 5 juillet 2022, l’atelier de validation des documents technique du programme Pays Tchad, fond vert pour le climat à l’Hôtel l’Amitié.

Ce sont deux rapports, l’un relatif à l’étude de préfaisabilité pour intensifier les interventions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique dans le secteur de l’Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et de la foresterie dans la zone de la grande muraille verte au Tchad. L’autre porte sur l’analyse des chaines de valeur dans la zone de la grande muraille verte du Tchad qui sont soumis à l’examen en vue de formuler des suggestions et recommandations. Pour Serge Tissot, représentant de Fao au Tchad, les deux documents contribueront à la formation du programme régional Scaling-Up Résilience in Africa’s Great Green Wall (Suraggwa) dont l’objet est d’opérer un changement de paradigme urgent et majeur dans 6 pays extrêmement vulnérables au changement climatique qui sont le Tchad, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Sénégal dans le cadre de l’initiative de la grande muraille verte (Gmv).

Pour le directeur général du ministère de l’environnement , de la pêche et du développement durable Kimto Olivier Seid, le Tchad a inscrit la lutte contre le changement climatique parmi les priorités des stratégies nationales de développement. « De concert avec le Fao, le secteur de forêt et d’utilisation des terres a été identifié comme l’un domaine prioritaires pour les investissements futures visant l’adaptation au changement climatique. Malheureusement le Tchad est confronté à un certain d’obstacle qui limitent sa capacité de mise en œuvre et de mobilisation des ressources pour soutenir les investissements identifiés pour faire face aux impacts du changement climatique dans le secteur d’utilisation des terres et de la foresterie », a constaté Kimto Olivier Seid. Pour lui, la validation de ces documents devrait permettre au Tchad de préparer, d’alimenter , d’informer et de contribuer au processus de formulation et de la mise en œuvre du projet multi-pays (renforcement de la résilience dans la grande muraille verte en Afrique) en cours de développement et en accord avec les priorités identifiées dans le programme pays.

ABC