PolitiqueTransition

La Cop opposée « à un passage en force »

La Cop opposée « à un passage en force » 1

Le coordinateur de la Convergence des organisations politiques (Cop) Salibou Garba a a appelé toutes les forces à sauver la transition en danger.

C’est à l’issue d’une assemblée générale tenue ce lundi 25 avril 2022 que la Convergence des organisations politiques a passé aux peignes fins la situation socio-politique du pays. Sur le plan social, la Cop trouve la situation intenable en cette période de canicule et de Ramadan. « les populations qui broient déjà du noir du fait de la précarité de leur condition de vie et du stress permanent, doivent faire face à la flambée vertigineuse des prix des denrées de consommation de première nécessité », dénonce le coordinateur Salibou Garba. Les populations complète-t-il, font face à la pénurie de carburant et à l’incapacité de la (Sne) d’honorer ses engagements vis à vis des consommateurs.

Sur le plan politique, ce regroupement déplore malheureusement des déclarations inconsistantes du pouvoir eu égard aux engagements pris devant la nation et la communauté internationale. « Un bilan fantaisiste et erroné a été présenté pour tenter de masquer l’amateurisme de l’exécutif », remarque le coordinateur de la Cop.
Selon lui, tout laisse à penser que les schémas des dialogues de 2018 et 2020 restent vifs dans les esprits comme mode de confiscation du pouvoir, alors que les « luttes de clans sont vives au sommet de l’Etat, que les dysfonctionnements institutionnels et autres incohérences dans la gestion des artaires publiques sont légion, que les incompatibilités au sein du clan se multiplient et s’amplifient ».
Pour la cop, « le président de la transition voudrait renier ses engagements et opérer un autre coup de force pour se maintenir dans l’illégalité et l’illégitimité. Les forces vives n’auront de choix que de se mobiliser contre cette imposture », prévient Salibou Garba.
La convergence des organisations politiques assure que « l’organisation du dialogue national inclusif doit être consensuelle. Un organe paritaire équilibré doit être mis en place à cet effet ».

Aujourd’hui, « l’heure est à la mobilisation de toutes les forces démocratiques et patriotiques pour sauver la transition en danger », assure-t-il.

Le coordonnateur de Cop invite la communauté internationale dont le silence est plus qu’assourdissant sur la gravité de cette situation à tirer la sonnette d’alarme pour éviter au Tchad un autre retour aux activités guerrières meurtrières et inutiles.