Politique

Fin de l’exercice flintlock 2017

Fin de l’exercice flintlock 2017 1

Fin de l’exercice flintlock 2017

Après trois semaines de formation, l’exercice flintlock 2017 a pris fin ce jeudi 16 mars 2017. Durant la phase pratique, les forces spéciales antiterroristes ont mené plusieurs scénarios.

Le premier montre l’emplacement d’un responsable de Boko-Haram venu du Cameroun à travers le fleuve Chari.  La force spéciale  antiterroriste venue du fleuve Chari a neutralisé le commando extrémiste grâce à la coordination du renseignement entre les forces de sécurité tchadiennes et camerounaises.

Le second scenario, a permis à la police de mettre la main sur un extrémiste qui a pu dérober un fusil. Pour le général Zakaria Gobongué « l’exercice flintlock 2017 vise à renforcer la capacité opérationnelle des forces, mutualiser les ressources, mettre un accent particulier sur l’interopérabilité des moyens de communication sans perdre de vue l’assistance à la population ».  

Composées de 100 officiers supérieurs venant de 18 pays et de 3 continents, les opérations de l’exercice flintlock 2017 se sont déroulées dans 7 pays africains. D’après le lieutenant-colonel Brahim Mahamat Dahab, chef de l’état-major de l’exercice, « Flintlock est l’une des plus importantes missions de l’état-major grâce au partenariat développé à travers toutes les frontières et la capacité à diriger les opérations conjointes avec les buts et objectifs communs».

C’est l’occasion, pour lui de faire le bilan de l’exercice flintlock 2017 : « L’exercice a permis de réaliser des actions humanitaires notamment plus de 9600 bêtes soignées, 4800 personnes ont accédé aux soins et deux orphelinats notamment Dieu-Béni et Béthanie ont eu de soutiens de l’exercice » précise-il.

Plusieurs cas d’accident ont été également signalés. « Durant nos exercices, nous avons connu quelques accidents. Le 28 février dernier, nos frères camerounais ont connu l’accident occasionnant un mort et trois blessés, un officier italien s’est blessé par un engin explosif à Moussoro et un cap-verdien a connu une fracture à la jambe droite », regrette-t-il.

Stanyslas Asnan