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Revue de presse de la semaine du 27 février au 06 mars 2017

Revue de presse de la semaine du 27 février au 06 mars 2017 1

Revue de presse de la semaine du 27 février au 06 mars 2017

« Premier buzz de l’année 2017 : le Prof Mackaye met les pieds dans l’angoisse de Deby ! » titre à sa Une Eclairages le 3e œil. « Le ministre tchadien de l’Enseignement supérieur, le Professeur Mackaye Hassan Taisso que nous avons félicité dans notre précédente édition pour avoir nettoyé les écuries d’Augias de son département, n’est finalement pas blanc comme neige.

Il a fallu qu’il soit lynché le 25 février 2017, lors d’une visite au campus universitaire de Toukra, pour s’en rendre compte », se fourvoie Eclairages. « Enseignement supérieur : semaine sombre pour Mackaye H. Taisso », ajoute pour sa part La Voix. « En moins d’une semaine, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a vécu deux sales quarts d’heure mémorables. », enchaîne l’hebdo revenant sur le fait qu’il a été hué au Salon de l’étudiant avant d’échapper à un lynchage au campus de Toukra.

« L’université en danger », annonce pour sa part Le Pays. « Mardi 28 février. Le tribunal de première instance de N’Djamena condamne à 1 mois de prison ferme pour vandalisme, 68 étudiants de l’université de N’Djamena. A la télévision nationale le même jour, le ministre de l’enseignement supérieur feint ne pas comprendre ce qui arrive à ses étudiants. En fait, il refuse de regarder la réalité en face », remarque l’hebdomadaire. « Enseignement supérieur : Mackaye doit démissionner », invoque Le Visionnaire. « Depuis que Mackaye Hassan Taisso est monté au poste de ministre de l’enseignement supérieur, un climat malsain est créé au sein des facultés de nos universités. Divisions des étudiants, nominations fantaisistes, confusions des facultés à un sanatorium, etc. Comme s’il fallait s’y attendre, le paléontologue vient de subir une humiliation le 25 février 2017 au campus de Toukra devant son homologue sénégalais. Qu’attend-il pour démissionner ? », s’interroge l’hebdo.

« Agents de l’Etat : vos diplômes, svp ! », lance La Voix. «Annoncé comme l’une des mesures phares pour assainir la fonction publique, l’audit des diplômes des agents de l’administration publique sera réalisé bientôt. En attendant, les fonctionnaires sont appelés à oublier les effets financiers des avancements. Une mesure qui fera monter l’adrénaline dans les milieux syndicaux », remarque La Voix. « Audit des diplômes : sera-t-elle (encore) un coup d’épée dans l’eau ? », s’interroge Le Visionnaire. « Dans l’intention de contrecarrer les détenteurs des faux diplômes qui continuent par émarger au Trésor Public, le gouvernement a mentionné, parmi les 16 mesures d’austérité, l’audit des  diplômes de tous les salariés du secteur public. Chose qui semble se traduire en acte par l’annonce de l’Appel à candidature de la fonction publique. Mais que peut-on s’y attendre concrètement? », s’interroge l’hebdomadaire.

« La cherté de la vie, le gouvernement est responsable », souligne dans ses colonnes de La Suggestion. « Depuis près de quinze ans, les denrées de première nécessité ne sont plus à la portée de la bourse des tchadiens. A cause de la forte croissance démographique et le faible pouvoir d’achat de la population et les 16 mesures décrétées par le gouvernement sont venues enfoncer une fois de plus le clou », renseigne La Suggestion.

 « Lutte syndicale : vers une reprise de la grève d’ici le 6 mars… », énumère  Le Visionnaire. « Après la suspension momentanée de la grève le 13 février dernier, question de donner encore un peu de temps au gouvernement de satisfaire les points de revendications des fonctionnaires, les dernières nouvelles rendent compte que les choses tournent en bourrique. Les syndicalistes menacent de débrayer d’ici le 6 mars prochain », commente-t-il.  Pour l’éditorialiste de N’Djamena Bi-Hebdo, « pour des mesures soit disant économiques, le gouvernement va réaliser la prouesse de mettre en danger le tissu économique et social. Au lieu de s’entêter à appliquer des mesures aux conséquences si élevées pour des résultats économiques quasiment erronés, le gouvernement devra faire preuve de modestie et commettre un pool d’experts économiques pour lui proposer une vraie stratégie de sortie de crise », conseille N’Djamena Bi-Hebdo.

« Venue prochaine du président de la FIFA au Tchad : Panique à la FTFA », ironise Le Sahel. « Le président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), Gianni Infantino est attendu dans les prochains jours à N’Djamena. Il va certainement échanger avec les autorités tchadiennes en charge du football sur l’évolution de cette discipline qui peine à sortir la tête de l’eau », analyse Le Sahel. « Les retombées de la visite de Gianni Infantino », rapporte Le Pays. « Dans la soirée du 26 au 27 février, le président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Gianni Infantino a fait escale à N’Djamena. Une visite qui pourrait aider le football tchadien en pleine crise et aux arrêts depuis presque quatre mois », appuie Le Pays. « Tournée du président de la FIFA en Afrique : Infantino au chevet du football tchadien », compatit La Voix. « En marge de sa tournée africaine (Zimbabwe, Swaziland, Rwanda, Ghana et Niger), le président de la fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino, a posé ses valises à N’Djamena le 26 février dernier. Au cœur de sa tournée figure en bonne place le développement du football tchadien », détaille La Voix. Pour l’éditorialiste titré l’impératif du changement (de mentalité) dans le football, « Au Tchad, c’est une fédération en rébellion contre les institutions que le président de la Fifa a rencontrée. Une fédération qui incarne un système qui a pris en otage la passion de milliers de jeunes aujourd’hui privés de championnat et d’une réelle politique de détection, de développement. Ce n’est pas la victoire, par accident, au tournoi de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale qui saurait justifier la résistance de l’actuelle équipe de la fédération. Le football tchadien a un problème. Il s’appelle la corruption », conclut Le Pays.

Doumtardome L et M. Koularambaye