Le PAP/JS s’insurge contre le harcèlement des initiateurs de MECI
Dans un communiqué de presse signé de son président national Neatobei Bidi Valentin, le Parti Africain pour la Paix et la Justice Sociale (PAP/JS) signataire de la plateforme du Mouvement d’Eveil Citoyen (Meci) dénonce la dissolution et le harcèlement via des poursuites en justice contre ses initiateurs.
Le PAP/JS se demande en quoi les partis politiques et les organisations de la société civile dans cette plateforme auraient commis une infraction vis-à-vis des lois et règlements de la République au point de conduire à sa dissolution ?
Neatobei Bidi Valentin rappelle par la suite, « les partis politiques et les organisations de la société civile ont en commun la défense des intérêts matériels et moraux des citoyens. Ils ont le droit et le devoir d’établir entre eux des rapports d’action afin d’atteindre cet objectif commun», admet-il.
Par conséquent, la plateforme Meci se donne « la mission d’éduquer les citoyens à connaître et à accomplir dignement leurs devoirs de bons citoyens. S’opposer à l’action des citoyens, c’est vouloir les maintenir dans l’obscurantisme et à volonté. L’affiliation au MPS des autres plateformes ne constitue pas une alliance contre nature aux yeux du Gouvernement. Il y a donc en la matière deux poids, deux mesures, ce qui n’honore pas le régime », vocifère le président du Pap/Js. Se réclamant démocrate, le régime MPS devrait plutôt féliciter et encourager la Plateforme Meci, ajoute Bidi.
Le PAP/JS demande au Gouvernement d’apprécier sereinement les actions que mènent les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile dans l’intérêt du pays, conclut le communiqué.
Mbairam Koularambaye
