Politique

L’ancien député Rakhis Ahmat Saleh quitte le parti Pur

L’ancien député Rakhis Ahmat Saleh quitte le parti  Pur 1

Au cours d’un point de presse animé ce samedi 6 novembre 2021 à son domicile, l’ancien député et 6ème vice-président de la troisième législature, a annoncé sa démission du parti pour l’Unité et la Reconstruction (Pur) dont-il est le Secrétaire exécutif.

Porté au parlement par le parti pour l’unité et la reconstruction, le sixième vice-président, par ailleurs Secrétaire exécutif du Pur, Rakhis Ahmat Saleh était connu au parlement de la troisième législature pour ses francs parlé mais aussi, comme l’homme qui pouvait interpeler les ministres du feu Idriss Déby Itno pour la gestion opaque de la chose publique.

 

Après avoir servi plusieurs années avec le président national du Pur, Rakhis dit se sentir trahi à cause de la position actuelle du président de Pur au nom du parti. « J’ai constaté avec amertume que la vision du parti a été fondamentalement remise en cause par les dernières prises de position que vous avez adoptée au nom du parti.

Ma conscience de militant forgée pour la cause de nos populations déshéritées m’amène désormais à m’interroger sur la pertinence de mon appartenance à ce parti. Je ne me sens plus en phase avec la voie désormais empruntée par cette formation politique. Je viens mettre fin à tous mes engagement politiques au sein du Pur en vous présentant ma démission », a-t-il-écrit à son président Mahamat Saleh Maki Nommé premier vice-président du Cnt.

Pour l’ancien député Rakhis, cette démission n’est en aucun cas la fin de sa carrière politique « Ma démission de Pur ne signifie pas la fin de mon combat politique. Bien au contraire, dans les prochains jours, vous serez informés des nouvelles orientations politiques autour desquelles je vais dorénavant m’engager pour bâtir le Tchad dont j’ai toujours rêvé », rassure l’ancien député. Tout en mettant en garde les autorités de transition de toute tentative de confiscation du pouvoir qui ramènerai le pays dans le gouffre abyssal d’une gestion clanique de pouvoir.

 

Miguerta Djiraïngé