Culture

Un nouveau-né dans le 7e art tchadien : Les « Co-chambrières »

Un nouveau-né dans le 7e art tchadien : Les « Co-chambrières » 1

Un nouveau-né dans le 7e art tchadien : Les « Co-chambrières »

Queen’s production, une maison de production audiovisuelle et cinématographique, événementielle et communication présente la série « Co-chambrières » à la presse ce jeudi 12 janvier 2017 à la maison de la Culture Baba Moustapha à Kabalaye dans le 3ème arrondissement de N’Djamena.

C’est une série télévisée qui  relate le quotidien et le vécu des tchadiens.  Le droit des enfants, l’avortement, l’excision, la violence basée sur le genre, l’autonomisation de la femme, la santé intime de la femme et de l’homme sont  des thèmes abordés dans cette série.  Composé à 80% des artistes et des hommes de la culture tchadienne, les « Co-chambrières » se veut un cadre d’union entre les artistes afin de travailler ensemble pour un Tchad meilleur. A chaque numéro de cette série, un artiste ou journaliste intervient pour traiter d’une thématique liée aux réalités du Tchad.

La réalisatrice Mémadji Tapol Raïssa, par ailleurs actrice et manager du Queen’s production loue la disponibilité des acteurs et figurants qui ont accepté de jouer bénévolement pour la réalisation de cette série. Comportant quinze (15) épisodes. Selon elle, les difficultés financières sont énormes. Le Ministère de la culture en charge a brillé par son absence.

La réalisatrice compte sur les deux télévisions et les bus de transport interurbain pour atteindre un grand public comme moyen de diffusion et à cela s’ajoute les diffusions de quelques séquences (5 à 6 minutes) sur internet.

En terme de perspectif pour la suite de ce projet, Me Hissein Ngaro, parrain de ce projet se dit confiant : « Les séries tchadiennes doivent être vues ailleurs. Nous devrons croire en notre jeunesse. Ceci demande le concours de tout le monde »

La série « Co-chambrières » vient s’ajouter à la liste des constats d’un manque criard d’identité culturelle propre aux tchadiens. « Queen’s production » réalise ces brides de film avec des thèmes variés afin d’apporter une orientation et sensibiliser le public tchadien et de la diaspora à sa propre culture, car l’image est un vrai vecteur de transmission de message, commente la réalisatrice.

Deuh’b Emmanuel et Djimnayel Ngarlenan