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Uicn restitue et redynamise le réseau Oryx dans le bassin du Lac Tchad

Uicn restitue et redynamise le réseau Oryx dans le bassin du Lac Tchad 1

L’Union internationale pour la conversation de la nature (Uicn), à travers ses projets PREE et BRIDGE4, lance officiellement un atelier de restructuration et de redynamisation du réseau d’acteurs de l’eau, la sécurité et la paix (réseau Oryx) dans le bassin du lac-Tchad ce mercredi 25 août 2021.

 

Dans la perspective de soutenir la coopération transfrontalière et assurer la satisfaction des besoins des populations à travers une gestion concertée et équilibrée de la ressource en eau du bassin de lac Tchad que l’Union internationale pour la conversation de la nature (Uicn), à travers ses projets PREE et BRIDGE4 a mis sur pied le réseau Oryx. Pour le coordonnateur régional du partenariat régional sur l’eau et l’environnement en Afrique centrale et occidentale (PREE), Tapsoba Ludovic « la maitrise de l’eau et son utilisation durable constituent dès lors, l’une de ces questions majeures devenues aujourd’hui un défi majeur à toutes les échelles d’un pays ou d’un bassin hydrographique », souligne-t-il. Pour lui, de l’échelle macro des bassins transfrontalières à l’échelle communale dans les portions nationales de sous bassins partagées, des stratégies adaptées doivent être pensées et mises en œuvre avec la participation effective et active de tous les acteurs.
Face à l’ampleur des impacts du réchauffement climatique et les activités anthropiques, l’eau devient de plus en plus une denrée tarissable qu’il faut préserver. Pour le maire de la ville de N’Djaména Esther Oueibogo, « l’eau devient une source de conflit entre les communautés et seul le dialogue entre les différents usagers peut résoudre », reconnait-t-elle. Pour elle, la redynamisation du réseau Oryx du bassin du lac Tchad à travers ce présent atelier, fera ressortir des axes de réflexions qui feront grandir et débattre sur les questions liées aux mécanismes de plaidoyer auprès des décideurs. Le ministre de l’hydraulique du Tchad Alio Abdoulaye Ibrahim, appelle tous les acteurs et participants de cet atelier à la négociation, « il faut tout négocier. Négocier et s’entendre sur des principes directeurs, notamment comment mettre en œuvre des grandes réflexions susceptibles d’entrainer des effets positifs significatifs transfrontaliers dans le bassin avec l’accord de tous » déclare-t-il. Il réitère sa détermination à mettre en œuvre la gestion intégrée des ressources en eau du bassin ainsi que toutes les recommandations à la sortie de cet atelier.

 

Remadji Allégresse, stagiaire