Societé

Les journalistes outillés sur les notions du genre

Durant trois jours de formation organisée par le public interest law center (pilc) sur les violences faites aux femmes et filles, les professionnels des médias ont abordé tour à tour plusieurs modules dans le cadre du respect des droits de la femme, de la fille et la dénonciation pour une lutte accrue contre les violences faites aux femmes et filles.

Suivant le thème de la formation, ‘’amélioration des connaissances pour une meilleure compréhension du rôle du journaliste dans la prévention et la dénonciation des violences faites aux femmes et filles’’, les journalistes ont décrypté point par point les notions de la violence faites aux femmes et filles ce qui leur permettrait de devenir des acteurs clés dans la dénonciation des violences faites aux femmes et filles. Pour la directrice adjointe du ministère de la communication, le phénomène de violence est une réalité, « elles sont de centaines et de milliers à souffrir dans le silence, la formation trouve sa raison d’être dans un contexte lié par des effets dévastateurs des violences faites à l’égard d’une catégorie sociale. C’est une nécessité vitale pour la mobilisation commune contre ce phénomène », déplore-t-elle. En effet, le Tchad a ratifié plusieurs ordonnances interdisant le mariage d’enfants, tout en fixant l’âge minimum du mariage à 18 ans révolus selon l’article 1 et 2 de la loi n°29/pr/2015 portant interdiction du mariage d’enfants. En outre, selon Hynda Ahmed Cherif, désormais les journalistes vont être les défenseurs des droits de la femme et fille. « Cette formation vous a permis d’enrichir vos connaissances mais aussi de nouer un bon contact permettant de conduire votre nouvelle mission qui est axée sur la sécurisation de la femme contre toute forme de violence. Les violences prenant naissance dans l’esprit de l’homme, c’est par l’homme et dans l’esprit qui doivent être forgées la conscience de défense des causes féminines », déclare-t-elle.
Abordant le rôle des médias dans la prévention des violences faites aux femmes et aux filles, Dr Nguéto Yedjibaye, indique que, « les médias constituent des outils indispensables de communication au service de la promotion des droits humains, de paix et de l’éveil de conscience », clarifie-t-il.
Rappelons que 50 journalistes des médias publics et privés ont bénéficié de cette formation pendant trois jours, rendue possible par le public interest law center (Pilc).

Makine Djama