Lancé ce lundi 17 août 2020 par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Dr David Houdeingar Ngarimaden et celui de l’éducation nationale et de la promotion civique Aboubakar Assidick Tchoroma. Après les séries scientifiques qui se sont déroulées le premier jour, ce mardi est réservé pour les séries littéraires qui commencent la première épreuve du français.
Un sujet qui touche l’actualité lié à la pandémie faisant allusion au roman la Peste d’Albert Camus paru en 1947 qui traite l’effroyable épidémie qui a décimé la ville D’oran. Les candidats de la série A4 vont s’appuyer sur cette œuvre pour parler du contexte actuel de coronavirus qui a pris le monde entier en tenaille. Allant de fermeture des frontières, des mises en quarantaine des villes et pour finir avec les pistes de solutions à proposer pour freiner la propagation de la maladie à coronavirus. Ce sujet invite les candidats à disserter sur une formulation qui dit ceci : prêchant à propos de la peste dans l’œuvre de camus, le père Paneloux déclare : « si aujourd’hui, la peste vous regarde, c’est que le moment de réfléchir est venu. Les justes ne peuvent craindre cela, mais les méchants ont raison de trembler ». Les candidats vont répondre sur cette question : « pensez-vous que comme le père Paneloux que le coronavirus ou covid-19 qui frappe comme la peste est une punition divine dont seuls les méchants doivent périr ou une réelle pandémie qui touche tout le monde et que le respect des mesures barrières peut permettre d’enrayer ». Selon le ministre de l’enseignement supérieur David Houdeingar lors du lancement hier à Koundoul, « soyez tranquille, les sujets sont à vos portez », conseille-t-il.
Makine Djama
