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Le PAP/JS demande au Gouvernement de retirer ses mesures contre l’austerité

Le PAP/JS demande au Gouvernement de retirer ses mesures contre l'austerité 1

Le PAP/JS demande au Gouvernement de retirer ses mesures contre l’austerité

Dans un communiqué de presse signé de son Président national Neatobei Bidi Valentin, le Parti Africain pour la Paix et la Justice Sociale (PAPJS), exprime sa profonde désolation de l’état de pourrissement de la situation à laquelle le régime MPS d’Idriss Déby Itno a plongé le Tchad.

Pour le PAPJS, le régime en place a organisé et favorisé le pillage et la mise à sac du pays par des groupuscules. Par conséquent, le régime est appelé à récupérer les biens de l’Etat que ses protégés se sont illicitement appropriés de manière à renflouer le Trésor Public. Ça ne serait que justice rendue au pays. La suppression de la bourse des étudiants qui constituent les générations futures pour lesquelles le régime a supprimé l’épargne de 5% des revenus du pétrole constituent une atteinte grave aux droits de la jeunesse. Il en est de même des fonctionnaires qui n’ont pas bénéficié d’augmentation de salaires avec les revenus du pétrole sous prétexte que ceux-ci  ne constituaient pas des ressources durables sur lesquelles le Gouvernement devrait se fonder pour augmenter les salaires. Et le PAPJS s’interroge, pourquoi le régime doit-il alors leur faire subir maintenant les conséquences de la soi-disant baisse du prix du baril de pétrole dont ils n’ont pas bénéficié ?

Par ailleurs, le PAPJS  dénonce les propos des autorités faisant allusion aux années où les fonctionnaires ne touchaient pas de salaires ou encore ne percevaient que les demi-salaires. Cette période relève des époques révolues et qu’il n’est pas nécessaire d’en rappeler. Et étant donné qu’après une période de troubles, il convient de faire jouir le peuple de la bonne gouvernance, poursuit le document.

Le PAPJS juge que les mesures de la suppression des bourses des étudiants et de la réduction des salaires des fonctionnaires ne sont ni appropriées, ni salutaires mais sont plutôt assassines. Par conséquent, le Parti de Neatobeï  Bidi Valentin demande au Gouvernement de les retirer purement et simplement des autres mesures qui pourront éventuellement être examinées dans le cadre d’un dialogue entre les acteurs politiques et les partenaires sociaux, conclut le document.

Mbairam Koularambaye