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Les journalistes formés sur les dangers des faux médicaments

Les journalistes formés sur les dangers des faux médicaments 1

Dans le cadre de ses activités de sensibilisation sur les méfaits des médicaments de la rue, l’Ordre national des pharmaciens du Tchad (ONPT) en appui avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a organisé ce lundi 16 décembre 2019 à la bibliothèque nationale, une journée de réflexion et d’échanges à l’intention des medias.

Placée sous le thème « problématique des faux médicaments, les médicaments de la rue et l’exercice illégal de la pharmacie au Tchad », l’objectif de cette journée est d’échanger autour des questions liées au rôle du pharmacien dans le système de santé publique, de la lutte contre les faux médicaments en vue de dégager des stratégies communes contre ce fléau de faux médicaments et l’exercice illégale de la pharmacie au Tchad.

Pour le Dr en pharmacie Oksom Jacques-Brice, le pharmacien est un professionnel de santé qui détient le monopole du médicament. « C’est celui qui a un doctorat d’état en pharmacie. Il a un rôle d’accompagnement dans les habitudes de vie, de maladie chronique, de santé environnementale et maladies infectieuses. Et n’importe qui n’est pas habilité à se prévaloir ce titre », souligne-t-il.  Malheureusement déplore le pharmacien, au Tchad, un amalgame se fait toujours autour du métier. « Tout le monde se présente comme pharmacien. Il suffit qu’il travaille dans une pharmacie ou un dépôt, occupe le bureau d’un pharmacien ou qu’il vend les médicaments », ajoute-t-il.

La vente et la consommation des faux -médicaments se posent avec acuité dans notre pays et cela est dû à l’ignorance et le manque d’information de la population sur les dangers informe le vice-président de l’ordre des pharmaciens, Dr Haroun Badawi Mahamat. Pour lui, tout médicament exposé à la lumière et à la chaleur est un médicament dangereux du point de vue sanitaire et économique.  « On parle de 700 000 morts de faux médicaments antituberculeux. Les médias doivent être cette voix de conscientisation et  de relai d’information des institutions pharmaceutiques auprès de la population », précise-t-il.

Les discussions ce sont achevées par des recommandations et la mise en place d’un réseau des journalistes « amis de la pharmacie ».

Fakeugnba Kedai Edith