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L’Adke dénoncer la complicité des autorités locales dans le phénomène d’enlèvement de bœufs d’attelage dans le département de Kouh-Est

L’Adke dénoncer la complicité des autorités locales dans le phénomène d’enlèvement de bœufs d’attelage dans le département de Kouh-Est 1

Le président de l’Association pour le développement de Kouh-Est (Adke), Madingar Ngon-Kodadingar a fait un point de presse pour dénoncer la complicité des autorités locales dans le phénomène d’enlèvement de bœufs d’attelage dans le département de Kouh Est.

De novembre 2022 jusqu’au 02 avril 2023, plus de 400 bœufs d’attelage ont été enlevés dans le département de Kouh-Est, province du Logone Oriental, dont le dernier en date, est celui du village Bekolo, dans le canton Bembaitada, ayant abouti à l’arrestation du préfet dédit département. Pour le président de l’Association pour le développement de Kouh Est (Adke), Madingar Ngon-Kodadingar, ces vols participent à l’appauvrissement du département du fait que ce sont des bœufs d’attelages et par conséquent, on prive les habitants des moyens de production. « Ces genres de nomination ont engendré, dans un passé récent, des tueries de la population et des vols à mains armées des bétails dans le département  avec la complicité des autorités administratives impuissant des populations », a relevé Madingar Ngon-Kodadingar, president de l’Adke. Selon lui, le mal a atteint son paroxysme et devient inacceptable. « Au moment, ou le gouvernement tchadien prône la consolidation de la paix et de la solidarité entre les différentes communautés du Tchad, c’est la descente aux enfers dans le Kouh-Est », a estimé  l’Association pour le développement de Kouh Est.

C’est ainsi que l’Association attire l’attention des autorités compétentes sur la situation de droits de l’homme, caractérisée par le vol de bétail, l’accentuation des conflits éleveurs-agriculteurs et la mauvaise gouvernance locale qui devient de plus en plus inquiétante dans le département de Kouh-Est. « Cette situation de terreur dans le département, entretenue sciemment par les autorités administratives et militaires, est inacceptable et ne contribue ni à une recherche de paix encore moins à la cohésion sociale », a conclu Madingar Ngon-Kodadingar.

 

Nguelsou Balgamma