Politique

Haroun Kabadi réconforte la population de Sandana

Haroun Kabadi réconforte la population de Sandana 1

Le Président du conseil national de transition, Dr Haroun Kabadi s’est entretenu ce samedi 5 mars 2022 avec la population de Sandana, victime des événements du 9 février dernier occasionnant 12 morts.

Le chef de village de Sandana Ngonamngué Ngoninga a d’abord rappelé à la délégation conduite par Haroun Kabadi les événements qui ce sont déroulés dans sa cour. « Ces événements sont le resultat de l’absence de l’autorité de l’Etat », dénonce-t-il avant de s’interroger, « le canton Koumogo ne fait-il pas partie du Tchad ? ».

Au nom de sa population, le chef de village de Sandanan Ngonamngué Ngoninga exige le depart immediat et sans condition des éleveurs campés autour de son village. « Si rien n’est fait, vous allez partir et revenir bientôt nous tous », affirme-t-il.
Selon le chef de canton de Koumogo, sa majesté Rimnely Marcel, sa circonscription est en deuil depuis le 9 février et il espère qu’une solution sera trouvée plutôt que possible pour que celle-ci puisse travailler avec quiétude dans les champs.

Après avoir écouté les différents représentants de la population de Sandanan, le Président du Conseil national de transition, Dr Haroun Kabadi a pointé du doigt le laxisme des autorités administratives et judiciaires de la province du Moyen-Chari dans la gestion du conflit de 2019 où les auteurs et leurs complices ne sont pas inquiétés par la justice.  « Si en 2019, ils avaient fait leur travail correctement, on ne serait pas là ent train de parler. S’ils avaient fait arrêter tous les criminels, on ne serait pas là en train de parler. Donc, les services provinciaux du Moyen-Chari ont failli », martèle Haroun Kabadi.

« Nous sommes venus parce que nous sommes tous touchés par ce qui est arrivé. Nous sommes venus pour vous apporter un message de paix et de la cohabitation pacifique », ajoute-t-il.

Haroun Kabadi a salué le courage des habitants de Koumogo qui ont refusé de répondre le mal par le mal. Il a promis de transmettre à qui de droit les exigences de la population et que la justice sera faite.

Nadjita Namlengar, envoyé spécial