Politique

La Cop propose des mesures pour un dialogue national inclusif souverain

La Cop propose des mesures pour  un dialogue national inclusif souverain 1

Le porte parole de la convergence des organisations politiques (Cop), Salibou Garba, informe a travers un communiqué de presse que son regroupement a rencontré ce 12 janvier 2021, le comité d’organisation du dialogue national inclusif. Ils ont pris connaissance de ces travaux et ont fait des propositions pour un dialogue souverain.

A la sortie de leur rencontre avec les membres du comité d’organisation du dialogue national inclusif (Codni), autour des travaux réalisés par celle-ci, la Cop portent à la connaissance de toutes les parties concernées leur point de vue sur l’organisation de ces assises de l’espérance tant attendue. « Édifiés par les manœuvres dilatoire qui ont qui ont caractérisée la mise en place du comité d’organisation du dialogue national inclusif et du conseil national de transition, n’entend pas accepter la politique du fait accompli et les mascarades. Aussi, entendent-il la réalisation effective et sérieuse des mesures de décrispation, en vu de créer la confiance et la sérénité, et de rassurer les protagonistes de la crise que connaît notre pays », informe le communiqué. Pour la convergence des organisations politiques, les protagonistes de cette crise ne sont, outre ceux qui détiennent le pouvoir ( junte militaire et tous les organes mis en place par leurs soins).

En ce qui est de ces mesures de décrispation qui sont l’amnestie générale, la libération des tous les prisonniers d’opinion, le respect de liberté individuelle et collective , l’accès équitable aux médias d’état,«  les parties prenantes mettront en place un organe paritaire d’organisation en vue de veiller à une participation équilibrée des principaux protagonistes de la crise, une composition équilibrée de présidium et des structures d’encadrement du déroulement de ces assises, une prise en compte par l’ordre du jour de la recomposition des organes de transition et la réforme du système électoral », dit-il. En outre proposition, les parties prenantes, exige également une modification préalable de la charte de la transition pour y insérer, la séparation des prérogatives de CMT et du gouvernement ; l’inéligibilité des membres des principaux organes de transition( organe suprême, gouvernement de transition et parlement de transition.

Nguelsou Balgamma