Culture

Dr Attie Djouid Djar-Alnabi présente “Le Serpent”

Dr Attie Djouid Djar-Alnabi présente “Le Serpent” 1

Au cours d’une cérémonie de dédicace, l’écrivain Attie Djouid Djar-Alnabi a présenté son recueil de nouvelles intitulé “le serpent”.

« Le serpent » de Dr Attie Djouid Djar-Alnabi est un recueil de 14 nouvelles de 107, paru aux éditions Toumaï. Dans ce livre, l’auteur qui est l’une des figures du paysage littéraire tchadien aborde entre autres la question du mal, de la méchanceté, du Sidé, de la cohabitation et plonge d’après le secrétaire exécutif de l’association des écrivains et auteurs tchadiens Mbernodji Sosthène le  lecteur dans l’état de solitude des personnages. « La solitude apparait ici comme le carburant de son écriture », précise Mbernodji Sosthène qui relève qu’il y a deux types de solitudes : « celle caractérisée positivement et celle vue négativement. La solitude nous mène à l’oubli de soi, des autres, conséquence de la rupture des relations », ajoute-t-il.
L’auteur, poursuit Mbernodji Sosthène relate des faits de société et attire l’attention de ses lecteurs de ce qui nous guette comme danger rien qu’en posant des actes. « Il suffit de le lire pour découvrir », a-t-il invite.
Avant de dédicacer son livre, Dr Attie Djouid Djar-Alnabi témoigne : « j’étais venu dans littérature peut-être par excès de solitude parce que je ne sais pas quand j’ai commencé à écrire. Et si le thème central de votre recueil “Le Serpent” est la solitude ; la solitude d’une maladie inguérissable, la solitude d’une trahison conjugale, la solitude d’une déception amoureuse, la solitude de l’homme face à son orgueil et au néant qui se creuse davantage devant lui, la solitude de l’insatisfaction matérielle ; il n’en demeure pas moins qu’en ce qui me concerne, je sais quand, comment et où, ce n’était pas l’œuvre tendue, sourde, monotone autant que la mer qu’on sculpte sans fin ».
Pour lui, si le serpent symbolise le mal et le diable, cela n’est pas faux mais, relève Dr Attie Djouid Djar-Alnabi une telle connotation ne peut être universelle. « Elle varie d’un people à un autre, d’une croyance à une autre. Si pour certaines sociétés le serpent symbolise la sagesse et la protection, pour d’autres il est présenté comme un animal très rusé. En réalité, le serpent renferme en soi ces deux connotations contradictoires qu’on observe bien dans « Le serpent » qui est ici un symbole, une métaphore comme cela sauté à l’œil », révèle l’auteur.

Mouladjimbaïde Békoutou Aggée, stagiaire