L’ancien Procureur de la République près le Tribunal de Sarh, Allaketé Sanengar a réagi, au micro de la Fm Liberté, suite à propos du président de transition Mahamat Idriss Déby, selon lesquels le massacre de Sandana en 2022, sont les conséquences de la libération des présumés hauteurs de la tuerie de la population de cette localité en 2019 par la justice.
Pour l’ancien procureur de la République près le Tribunal de Sarh entre temps, Allaraketé Sanigar, dire qu’ils ont remis les gens à la justice, la justice les a libéré et ils ont parties encore tués à Sandana, c’est un faut problème. Selon lui, de cette affaire de Sandana qui a fait trop de bruit, ils ont été vilipendé, accusé mais les deux ministres qui étaient arrivés pour l’affaire de Sandana, sont réparties sans dire la vérité et avec l’intention de nuire à la justice. « J’étais procureur de la République de Sarh, je m’étais approché du gouvernorat pour demander un véhicule, on m’a refusé le véhicule, on m’a dit d’attendre surplace et que comme avant on va me ramener tous les éléments d’information que je veux pour ouvrir mon enquête. C’est ainsi qu’on m’a emmené trois villageois de Sandana et trois éleveurs des pheriques de Sandana qui a attaqué le village Sandana», apprend-on a travers les ondes de la Fm liberté. « J’ai ouvert une information judiciaire contre eux. Nous avons cherché d’autres personnes qui ont été cité directement. On n’a cherché à les prendre et on a pas pu prendre», poursuit-il
Selon Allaraketé Sanigar, des efforts ont été déployés pour arrêter les trois qui ont participé au massacre de Sandan par le juge, sans succès. « Quand j’étais sûr de les prendre, c’est le préfet de Sarh en son temps, qui m’a appelé en me demandant que ces gens là, c’est moi-même qui les a chargée de récupérer le 100 et quelques têtes de bœufs de villageois qui ont été arrachée là afin de les restituer aux villageois, faire la paix et qu’ils va me les rendre auprès». Chose qui ne s’est jamais réalisé, « J’ai attendus, attendus et j’ai relancé le préfet en vain et c’est a lui de me ramener ces trois personnes parce que l’enquête est déjà ouverte soit sous peine de lui-même de se retrouver dans une infraction saisissante a l’action des autorités parce qu’il est en train de faire obstruction à la justice».
Pour Allaraketé Sanigar, ces trois personnes recherchées, la justice ne les a jamais vue. « On ne les a jamais présenté même devant la gendarmerie, ni devant la justice. On a mis les gens devant la justice, la justice les a libéré et ils ont parties encore tués à Sandana2,ces gens n’ont jamais été devant la justice. Ils ont été défendus, couverts par l’autorité administrative en occurrence le préfet de Sarh en son temps», a-t-il conclu.
Nguelsou Balgamma
