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Deux morts, un blessé grave et une école brûlée à Tacha Faya de Klémat

Deux morts, un blessé grave et une école brûlée à Tacha Faya de Klémat 1

Dans la nuit du samedi 25 février 2022 un gigantesque incendie a ravagé Tacha Faya au quartier Klemat dans la commune du 2e arrondissement faisant des dégâts énormes en matériels et humains.

Trois véhicules brulés dont un gros porteur chargés des marchandises, trois motos, des centaines des sacs des dattes, de l’argent dans un panier réduit en cendre, des futs de gazole, des bonbonnes de gaz, des cartons de spaghettis, des macaronis, des savons et bien d’autres produits. Le tout estimé à plus d’un (1) milliard.

Pour le délégué adjoint des commerçants vendeurs des mobiliers de bureau Ali Youssouf Hamid, visage triste, nous explique que ce qui s’est passé hier nuit, c’est une perte incalculable. « On a pu pas trouver jusqu’à présent les causes de l’incendie, il y plus de 100 commerçants vendeurs des mobiliers de bureau qui sont victimes », déclare-t-il. « Nous demandons l’aide des plus hautes autorités de venir constater des dégâts et de nous aider à relancer nos activités », demande-t-il.

En plus, le complexe scolaire privé de l’Espérance qui est proche de Tacha Faya est aussi brulée, des salles classes, des tables bancs, des matériels scolaires notamment les livres pour élèves et enseignants, des tenues, des cahiers et plusieurs documents administratifs. Selon le Directeur du Complexe éducatif de l’Espérance, Constant Tchakdanne, « tout ce qui concerne l’école est réduit en cendre, nos deux bureaux contenant tous les documents administratifs et les matériels scolaires et didactiques sont consumés », explique-t-il.

Aussi, d’ajouter, « 7 salles de classes sont hors usages, des tables bancs, des téléphones des élèves saisis par l’administration sont calcinés et d’autres biens importants », explique-t-il.
En outre, le directeur du complexe éducatif de l’Espérance, invite les responsables du ministère de l’éducation de venir constater les dégâts, « je demande aux autorités de venir constater les dégâts et qu’ils pensent à nous pour sauver l’année scolaire en cours », plaide-t-il.

Notons que les sapeurs-pompiers mobilisés pour éteindre le feu n’ont pas pu il a fallu l’intervention des sapeurs-pompiers de la force Barkane qui ont pu maitriser l’incendie qui a duré plus de deux heures du temps.

Makine Djama